NOS REVENDICATIONS

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1 - L'abandon des réformes "Blanquer"

 

Nous, enseignants en lycée, à l'origine de la création du présent site internet, réclamons prioritairement l’abandon des réformes du baccalauréat et des lycées, dites "réformes Blanquer".

 

Nous détaillons les motivations de cette opposition dans les rubriques "Réforme du lycée général" et "Réforme du lycée professionnel" du présent site.

 

 

2 - Le renforcement des moyens

 

Mais nos revendications vont au-delà.

 

Elles touchent aussi aux questions des moyens : lutter contre les suppressions de postes dans le secondaire (- 2.600 postes à la rentrée 2019 selon le ministère), alors même que les élèves y seront plus nombreux dans les années à venir (+40.000 à la rentrée 2019 selon le ministère).

 

3 - Des salaires revalorisés

 

 

Nous réclamons aussi des efforts significatifs quant à nos rémunérations. Sans contradiction aucune, nous luttons contre l’imposition d’une seconde heure supplémentaire devant élèves. Cette mesure nourrit les suppressions de poste. Surtout, elle valide l’idée selon laquelle nos missions « de base » ne mériteraient aucune revalorisation, alors même que le point d’indice est gelé depuis près de 10 ans et que les enquêtes démontrent que le pouvoir d’achat des enseignants a baissé de près de 30% depuis 1980.

 

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Pour être plus précis, cette baisse est de l’ordre de 20% entre 1981 et 2004, et de 10% entre 2000 et 2010. L’économiste Robert Gary-Bobo estime « que pour que les enseignants retrouvent, sur leur cycle de carrière, les mêmes espérances de gains que leurs aînés, recrutés en 1981, il faudrait revaloriser les salaires d’au moins 40% ». Sur cette même période, les professeurs des autres pays de l’OCDE ont été augmenté, en moyenne, de près de 20% !

 

Les annonces de revalorisation faites au début du mois de janvier 2020 par M. Blanquer, étalées sur 15 années, sans montant fixe et pouvant être annulées dès 2022 par un futur gouvernement, ne sont pas de nature à nous rassurer quant à l'évolution de notre pouvoir d'achat.

 

L'effort que nous réclamons doit être immédiat et conséquent, à la hauteur de la perte subie ces dernières décennies, perte à laquelle le gouvernement d'Edouard Philippe a participé en gelant sans discontinuer le point d'indice des fonctionnaires depuis 2018.

 

Bilan - Une priorité donnée à la jeunesse

 

Nous estimons qu’un Etat qui ne valorise pas la mission qu’il confie à ses enseignants ne porte, en définitive, que très peu d’attention à la réussite des jeunes générations qui, pourtant, devrait être érigée en priorité nationale.